Mot-clé - température

Fil des billets - Fil des commentaires

Températures de juillet

Le mois de juillet a été beau et chaud (3e mois de juillet le plus chaud depuis 1900, après ceux des canicules de 2006 et 1983). Les nuits fraîches ne sont arrivées qu’en fin de mois, avant le retour du chaud début août. Le début du mois a vu la fin de la petite canicule et le milieu de mois a vu passer une autre vague de chaleur. Nous voyons comment la maison protège de la chaleur l’été, sans climatisation.

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Températures juillet 2015(pour agrandir, cliquez sur l’image)

Il a fallu faire des efforts pour garder une température convenable : ouverture des fenêtres le matin tôt en surveillant le moment ou la température extérieure dépasse celle à l’intérieur pour tout fermer, protections solaires complètes, un peu d’évaporation d’eau à l’intérieur. Malgré tout, la température est montée à 26 °C avant que l’orage refroidisse l’atmosphère. Nous avons pu dès lors enclencher le refroidissement des tonnes de béton chaud à l’intérieur de la maison, pour anticiper une éventuelle remontée.

On peut voir que la simple vague de chaleur de mi-juillet a été bien maîtrisée. L’anticipation a été bénéfique, ainsi qu’une discipline plus attentive. Comme s’il fallait une canicule d’avertissement pour que les comportements s’adaptent. Il faudra bien apprendre puisque nous serons confrontés de plus en plus fréquemment à ce genre de situation…

Au final, le confort est resté convenable, tout le monde a pu dormir correctement, fenêtres fermées. Ce genre d’épisode valide la performance d’été de la maison passive, alors qu’elle est réputée pour celle d’hiver.

En fin de mois, les températures ont sérieusement baissé. L’intérieur est resté à environ 23 °C. Pour préparer la prochaine vague chaude ?

La consommation électrique est restée stable à un niveau très bas : 7 kWh par jour. Le soleil a chauffé toute l’eau (juste 5 kWh pour le CESI pour les derniers jours gris du mois).

Températures de juin

Le mois de juin n’a pas été si beau et il y a eu quelques nuits fraîches. Mais il finit par une petite canicule, un bon test.

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Températures juin 2015(pour agrandir, cliquez sur l’image)

Le confort a été bon, il a fallu jouer des protections solaires pour éviter la surchauffe. Après une journée du 5 juin bien chaude et facilement “effacée” par l’isolation et l’inertie, passons tout de suite à la fin du mois et ses températures très estivales.

La maison résiste bien à la chaleur externe, surtout en bas. On voit apparaitre une surchauffe en haut, qui a bien du mal à être modérée la nuit. La courbe montre le début de la chaleur, mais pas la canicule engendrée par des nuits trop chaudes pour refroidir le bâti.
Mercredi 1 juillet, la nuit fut chaude (20 °C), la journée très chaude (37 °C), la température intérieure a atteint 25°C en bas et 27 °C en haut. Ce qui ne pose pas encore de problème pour dormir, même sous le toit. En rentrant dans la maison,une différence de 12°C donne un fort effet “frigo”. Toujours pas de nuit fraîche et une journée de jeudi normale ont quand même fait monter la température à 26 °C à l’intérieur.

L’explication à cette surchauffe est assez simple : température extérieure élevée, aucun moyen de refroidissement (la maison ne fait que résister) et des apports internes importants : 4, 5 ou 6 personnes à l’intérieur avec des appareils en activité, notamment informatiques.
Eh oui, il fait quand même meilleur dedans !
La montée est inéluctable, elle est juste bien moins rapide et pénible que dans les logements “standards”.

La consommation électrique a encore chuté, elle a de nouveau atteint son niveau minimum depuis 3 ans : 7 kWh par jour. Le soleil a chauffé toute l’eau (0 KWh pour le CESI), presque trop. Il y a de la place pour une petite climatisation qui sera malheureusement nécessaire puisque notre société s’emploie à réchauffer l’atmosphère sans faiblir…

Températures de mai

Beau mois de mai, typique de la mi-saison, rien d’original. Nous allons le voir, ce fut un temps idéal pour notre maison passive.

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Températures mai 2015(pour agrandir, cliquez sur l’image)

Rien de bien particulier, mais quelques remarques tout de même. Il fait très bon à l’intérieur, quelques soient les variations importantes de la température extérieure. L’isolation et l’inertie font cause commune. Les protections solaires ont été utilisées correctement, donc pas de surchauffe. Le ressenti est bien rendu par la courbe intérieure : une stabilité de température remarquable : il a fait entre 21 °C et 22 °C pendant tout le mois, même pendant les nuits bien fraiches.

La consommation électrique a encore chuté, elle a même atteint son niveau minimum : 8 kWh par jour. Le soleil a chauffé presque toute l’eau, l’appoint électrique a été négligeable (moins de 0,5 kWh/jour).

Températures d'avril

Même si la fin est moyenne, nous avons eu un beau mois d’avril, avec un soleil généreux qui a bien fait son travail !

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Températures avril 2015(pour agrandir, cliquez sur l’image)

En avril, on ne se demande plus s’il faut arrêter ou laisser le chauffage (c’est une question du mois de mars), mais plutôt comment limiter l’éventuelle surchauffe. Avec le “coeur” de maison qui est monté à 23°C, il a fallu intervenir en milieu de mois pour ne pas laisser grimper les températures intérieures. L’ouverture longue des fenêtres et la descente des protections solaires aux heures les plus ensoleillées ont suffi à retrouver un confort optimal, aux environs de 22°C.
L’arrivée d’un temps plus maussade a ensuite remis les températures sur les rails “standards” : 21 °C stables.

Ce soleil d’avril a fait son travail, la consommation électrique a encore chuté : moins de 10 kWh par jour, on est presque à la valeur plancher (8 kWh/jour). Le soleil a chauffé presque toute l’eau, l’appoint électrique été très faible (moins de 1 kWh/jour).

Températures de mars

Le printemps est arrivé, enfin ! Le soleil reprend sérieusement ses droits en restant de plus en plus visible. Dans une maison passive, l’effet est direct : réchauffement gratuit et coupure du chauffage pour l’année.

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Température février 2015(pour agrandir, cliquez sur l’image)

Grâce à l’épisode printanier du début du mois, les petits radiateurs ont été remisés très tôt cette année : nous avons profité du pic du 8 mars pour couper le chauffage, la température intérieure ayant presque atteint les 22°C. Malheureusement, un épisode froid deux semaines plus tard a fait baissé la température intérieure. L’inertie de la maison et les apports internes ont suffit à passer ce cap : pas besoin de remettre les radiateurs en route. Ils seront rebranchés en novembre.

Du coup, la consommation électrique a brutalement chuté : environ 15 kWh par jour (tout compris), soit la moitié des mois précédents. Le soleil a chauffé l’eau, mais il reste un appoint électrique pour les jours trop gris (2,3 kWh par jour d’électricité). L’année dernière, le soleil avait assuré presque toute la production d’eau chaude du mois de mars, ce qui avait encore plus diminué la consommation.

Températures de novembre

Ce mois de novembre nous a fait rentré dans l’automne avec un avant gout de l’hiver sur la fin. Les températures chutent, les jours raccourcissent fortement, mais le soleil a été plutôt généreux cette année. On peut se souvenir de ce mois de novembre il y a deux ans où le soleil n’avait fait que quelques heures d’apparition dans tout le mois !
Comme chaque année, la période de chauffe commence en novembre dans la plupart des maisons passives françaises. Pas d’exception cette année, malgré un avant gout amer de réchauffement climatique. Nous avons enclenché le premier radiateur de 500W dans la salle de bain, mais il a finalement peu fonctionné en novembre.

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Températures novembre 2014(pour agrandir, cliquez sur l’image)

En retardant la mise en route du chauffage d’une semaine et en limitant sa puissance, nous avons laissé descendre la température. Nous sommes parti d’un confortable 22 °C pour arriver à 19°C, ce qui est un peu frais. Au même moment, les maisons voisines chauffent et fument sans retenue. Le soleil se faisant désirer alors que les températures baissent encore dans les derniers jours, la consommation due au chauffage va commencer à grimper en décembre. Elle restera à un niveau raisonnable : il y a six ans, cette maison consommait dix fois plus pour rester confortable !

Températures d'octobre

Le mois d’octobre de cette année a été plutôt clément, malgré quelques jours bien frais et des températures qui descendent fortement la nuit. Et comme le mois dernier, la maison passive montre ses atouts dans cette période de “mi-saison”. Avant les courbes : il n’y a pas eu de chauffage dans la maison en octobre. C’est classique : il est prévu d’allumer le chauffage en novembre, selon la météo.

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Température Octobre 2014(pour agrandir, cliquez sur l’image)

La température intérieure est restée élevée, plus proche des 23°C que des 22°C, ce n’est pas désagréable… On sent qu’elle commence à descendre doucement, la lutte entre la fraicheur extérieure et le réchauffement par le soleil bat son plein. En octobre, le soleil a gagné, le porte monnaie et l’environnement aussi !

Températures de septembre

Avec un retard inhabituel … d’une journée, voici les températures du mois de septembre. Ce mois a été beau, quasi estival. Seule la fraicheur des nuits a pu nous rappeler l’automne. Après un mois d’août maussade, une telle météo est la bienvenue ! Et comme souvent, c’est dans ce genre de période de “mi-saison” que la maison passive montre ses atouts.

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Températures de septembre 2014(pour agrandir, cliquez sur l’image)

La température intérieure est restée élevée, plus proche des 24°C que des 21°C. Il faisait presque trop chaud malgré des nuits descendant à 8-10°C. Dans les maisons standards, il a parfois fait un peu frais, certains ont même remis un peu de chauffage. Le soleil abondant qui commence a descendre sur l’horizon envoie ses rayons profondément dans la maison à travers les vitrages. Il a fallu utiliser les protections solaires et ouvrir légèrement pour éviter la surchauffe. Sans aucun coût, bien sûr. Cette année plus douce a d’ailleurs été très propice à l’ouverture fréquente des fenêtres. Quand on voit que certains pensent encore qu’on n’ouvre pas les fenêtres d’une maison passive, cela fait sourire…

Conséquence de la performance de l’enveloppe de la maison, la consommation au mois de septembre a encore été faible (250 kWh pour le mois) si l’on tient compte des “incompressibles” électriques dus à l’occupation plutôt intensive.

Températures d'août

Un mois d’août sans relief, plutôt maussade, à oublier. Pas de quoi bousculer le confort intérieur, même s’il y a eu un petit coup de frais pour préparer l’automne.

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Températures d'août 2014(pour agrandir, cliquez sur l’image)

La température intérieure est restée coincée autour des 22-23°C, selon l’ensoleillement et l’ouverture des fenêtres. Les protections solaires n’ont même pas beaucoup servi.

A partie du 15 août, la température relevée en “haut” devient un peu plus intéressante, car l’enregistreur est sorti de la salle de bains pour trouver une place sur le palier, en hauteur. La température est donc plus représentative de celle de l’étage, toujours un peu plus chaud que le rez de chaussée.

Températures de juillet

Un mois de juillet intéressant, avec une partie plutôt fraiche suivie d’une micro-canicule, un rafraichissement et enfin de la chaleur. De quoi bien étudier le confort de la maison.

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Températures juillet 2014(pour agrandir, cliquez sur l’image)

La température intérieure a varié entre 22 et 25 °C. Il n’a jamais fait “trop chaud” dans la maison pendant ce mois de juillet. Pourtant les apports internes sont non négligeables : entre deux et cinq personnes présentes en permanence dans la maison, cuisson du pain, ordinateurs, etc. en effet, comme il fait meilleur dedans que dehors pendant ces chaleurs, les habitants restent dedans “au frais”.

On voit que 4 jours de fortes chaleurs sans nuits fraiches sont absorbables par le bâti sans trop d’effort, mais que quelques jours de plus avec la même tendance auraient obligé à changer les habitudes pour garder une température agréable.

On peut constater que les brise-soleil font bien leur travail : la température intérieure ne subit pas trop l’influence du soleil, mais plutôt celle de la température externe et des apports internes.

- page 2 de 5 -