Isolant supplémentaire sur le toit : la fibre de bois

Remplir les caissons de ouate de cellulose, c’est efficace, mais la chaleur pourrait s’infiltrer entre les caissons, c’est à dire dans l’épaisseur des poutres en I. Pas bien grave, dirons les habitués de l’isolation entre chevrons : c’est du bois, plutôt isolant. Sauf que ces dizaines de mètres de ponts thermiques, même fins, doivent être évités dans une maison passive : le toit est la principale source de déperdition de chaleur, il faut donc traiter son isolation plus soigneusement que le reste.

Palette fibre de boisPar dessus les poutres il y a donc 6 cm de fibre de bois, un autre isolant écologique. Ici, c’est du UD-Q11 protect de Homatherm qui est utilisé. Ces panneaux rigides font office d’isolant, de pare-pluie et de pare-vent.
Il y a aussi des fines plaques de fibre de bois (2cm) sur les flancs des chiens assis, pour les mêmes raisons.

Habillage laine de bois

Commentaires

1. Le par 12juillet

Bonjour,
Félicitation pour ce blog si intéressant que je dévore à chaque article...
Trés courageux aussi de se lancer dans un projet de cette nature. Car effectivement il est plus facile de partir du neuf que de l'ancien pour ce type de projet.

Savez-vous si il y a d'autres personnes qui sont dans votre cas ?
Et d'un point de vue économique, est-ce rentable d’arriver à un tel niveau d'isolation sur une rénovation ? Car outre le coût des travaux, il y a le coût de la maison..donc ça commence à faire non...

En tout cas bon courage et je suis impatient de lire la suite.

2. Le par admin

Merci pour votre suivi et vos encouragements !

Je ne connais pas de projet français en cours de ce niveau (rénovation passive), mais il existe une réalisation qui - sans atteindre le passif certifié - avait défriché ce type de travaux en France (voir la rénovation presque passive dans les liens à droite). Ce type de rénovation passive existe par contre plus souvent en Belgique, en Autriche et en Allemagne.

Atteindre une telle performance énergétique en rénovation est plus rentable que la peinture métallisée de nos voitures ou que la belle terrasse de nos maisons.
Pour calculer la rentabilité, il faut savoir sur combien de temps nous calculons (10 ans ou 50 ans) et comment nous évaluons le confort supérieur d'une isolation. Combien vaut un intérieur facilement supportable en pleine canicule ?

3. Le par 12juillet

Je suis d'accord avec vous. Sauf que sur la partie purement économique y a t il un retour sur investissement ? Et si oui au bout de combien d'année ?
Sur du neuf on dit 15/20 ans avec un surcoût de 15 à 20% par rapport à du tradi de 2010.

Mais sur de la rénovation, le calcul doit être un peu différent ?

Sinon je me trompe peut-être mais sur une surface équivalente est-ce qu'aujourd'hui un client lambda ne va pas préférer acheter une maison classée E ou F plutôt que A qui coûte 20% plus chère ?

Même si je fait partie des gens qui préféré payer plus chère... Encore faut-il en avoir les moyens....

4. Le par admin

Je viens de faire un calcul ne prenant en compte QUE l'économie de chauffage, avec une augmentation du prix de l'énergie de 4% par an. A ce rythme, il faudrait 50 ans pour rentabiliser les travaux. C'est la durée de vie prévue de la rénovation en cours. A noter que le taux d'augmentation du prix de l'énergie est très influent sur cette durée.
Tous les autres avantages économiques (confort, revente, moindre entretien, meilleure santé) ne font que diminuer le durée de retour, mais ils sont difficiles à évaluer.

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