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Températures de février

Il n’a pas fait très froid en ce mois de février, même pas de vraie gelée. Ce n’est plus ce que c’était… De la pluie, un peu de soleil, et les jours qui rallongent bien, ce qui commence à se sentir dans les apports solaires passifs. Mais les petits radiateurs sont encore au travail pour maintenir la température… Plus pour longtemps !

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. (pour agrandir, cliquez sur l’image)

D’abord, les deux températures intérieures (haut et bas) ont un écart entre 1 °C et 1,5 °C, ce qui commence à se sentir. Les ordinateurs à l’étage chauffent bien. On peut distinguer la panne de la régulation de début de mois : les accus du thermostat sans fil étaient vides, il a fallu quelques jours pour se rendre compte de l’absence de chauffage, c’est un effet secondaire de l’inertie de la maison. On peut aussi deviner les premiers indices de “surchauffe” printanière à l’étage. Pas de quoi se protéger du soleil, mais les protections solaires devraient rapidement entrer en service.

Comme souvent en février, la consommation électrique a été importante : environ 30 kWh par jour (tout compris). Mais le printemps arrive bientôt et avec lui l’arrêt du chauffage pendant 8 ou 9 mois.

Température de septembre

L’été a été chaud, trop chaud. Surtout à l’extérieur ! La maison a bien supporté les vagues de chaleur, malgré le peu d’effort de ses habitants pour éviter les apports internes.

L’automne arrive, et alors que l’atmosphère locale se refroidit (contrairement à celle de la planète), que les chauffages démarrent dans les immeubles mal isolés, la maison passive reste très confortable, en évitant de justesse la surchauffe. Et ce remarquable confort de mi-saison se répète d’année en année…

Passons aux courbes qui décrivent plus précisement la situation :

Températures de septembre 2020, oct. 2020
Températures de septembre 2020

Pour ceux qui sont pas habitués aux courbes de températures de ce site, la courbe rouge est celle de la température intérieure, la courbe bleue est celle de la température intérieure.

L’isolation isole, le soleil chauffe, l’aération ventile, l’étanchéité bloque les flux indésirables : la maison se comporte comme une maison passive, avec un grand confort et une consommation négligeable. Pour la mise en route des radiateurs d’appoint, nous attendrons le mois prochain, comme chaque année !

Température de mars

En Mars, c’est la fin de l’hiver. Les jours rallongent, le soleil se montre et envoie ses rayons encore bas profondément dans la maison. Le chauffage est coupé pour 9 mois. Même si les nuits peuvent rester froides avec de brèves gelées, la température intérieure frôle parfois la surchauffe. Mais comme il suffit d’ouvrir les fenêtres pour refroidir, c’est très confortable.

Exemple typique de la situation le 30 mars sans chauffage : 2°C dehors, 22°C dedans, grand confort !

TempIntExtMars20.jpg, avr. 2020

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure.

Temp202003.png, avr. 2020

Il est dificile de deviner le jour ou les radiateurs ont été remisés au grenier, puisque ça n’a pas empêché la température intérieure de monter. En fait, ils ne se mettaient plus en route depuis plusieurs jours et c’est le bon signal pour la fin de la saison de chauffe.

Quelle température dans la maison pendant une canicule ?

La petite canicule de la fin juin se termine. Ni longue ni forte en banlieue parisienne, elle a toutefois largement perturbé l’espace médiatique. Pas suffisamment toutefois pour que la participation au réchauffement climatique ne baisse, bien au contraire.

Mais certains ont souffert, surtout ceux situés dans les îlots de chaleur urbains (les fameux ICU) qui habitent dans des bâtiments standards.

Dans notre cas, la maison passive a bien réagi, la preuve :
Températures de juin 2019

Un ennui de protection solaire vient pourtant handicaper la performance, le brise soleil orientable de la grande baie vitrée côté sud est en panne, il est serré dans son caisson sans possibilité de le descendre. Une protection solaire de fortune, à base de parasols, ne remplace pas complètement le brise-soleil et a participé au réchauffement de l’intérieur.
Pour passer le pic du samedi, un lavage humide du sol en carrelage a permis de limiter la montée en température, la nuit n’ayant pas été assez fraîche pour refroidir l’intérieur. La température à l’étage commençait d’ailleurs à dépasser celle qui permet de rester dans la zone de confort habituelle. La fraîcheur du dimanche matin a suffi à revenir dans cette zone de confort.
Sans surprise, la consommation a été très basse en ce mois de juin, 8 kWh/jour, notamment car toute l’eau chaude a été chauffée par le soleil et parce qu’il n’y a pas de climatisation pour aider à garder la fraîcheur.

Une saison de chauffe bien courte

Comme évoqué avant la mise en route du chauffage en novembre, la saison de chauffe a été courte. Un peu de chauffage fin novembre, les mois de décembre, janvier, février et quelques jours en mars, pas plus. 15 semaines sur les 52 de l’année, c’est peu, deux ou trois semaines de moins que prévu il y a dix ans.
On retrouve la durée de l’hiver 2016-2017, mais il avait été plus froid en janvier 2017. La maison étant insensible aux petits coups de froid d’avant et d’après hiver (celui du 20-25 mars, par exemple), les radiateurs d’appoint ont pu être éteints tôt, dès début mars, puis rangés sans crainte.
Fin mars, début avril, c’est plutôt la surchauffe qui pointe, avec des températures intérieures qui approchent les 24 °C. Il suffit d’ouvrir les fenêtres pour ne pas laisser la température monter. Tout cela est conforme au comportement attendu d’une maison passive, même après plusieurs années.

Température mars 2019

Le chauffage ? Quel chauffage ?

Dans la plupart des logements, le chauffage a été rallumé, notamment depuis le coup de froid de mi-septembre. Immanquablement à cette période reviennent les questions sur le chauffage, le meilleur moyen de ne pas dépenser d’argent pour celui-ci tout en assurant un bon confort. Nous avons eu quelques jours bien frais dans certains logements notamment dans les immeubles qui ont tardé à relancer la chaufferie.

Les maisons passives répondent de la bonne manière à la question du confort à moindre coût : en ne chauffant pas en septembre et octobre, le coût est nul pendant ces mois de mi-saison et le confort d’un très bon niveau, sans sensation de froid à l’intérieur car il n’y fait tout simplement pas froid. Comment font-ils, ces bâtiments ?
Isolation, étanchéité, récupération de chaleur. Quand c’est bien fait, ça fonctionne bien. Année après année, les preuves en ce sens s’accumulent. Alors pourquoi tant de personnes résistent encore à l’évidence ?

Exemple de preuve sur l’efficacité d’une maison passive, même issue d’une rénovation, voici les températures du mois d’octobre sans aucun chauffage actif. La courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Températures octobre 2017

On peut constater sans interprétation que le confort est assuré avec une température agréable, presque constante, malgré l’absence de tout chauffage. Pourtant il y a eu des jours franchement frais, compensés par un soleil plus généreux par moment. L’inertie de la maison est appréciable car elle permet d’atténuer les variations de la température intérieure sur quelques jours.

Preuve que le chauffage ne fonctionne pas ? Une consommation électrique faible : 8 kWh par jour. Il faut dire que l’abondant soleil a chauffé presque toute l’eau, le CESI n’a consommé que 15 kWh pendant tout le mois d’octobre.

L’isolation et l’inertie ne suffiront plus au mois de novembre, quand un ensoleillement souvent faible diminuera trop les apports solaires. Il faudra ajouter un chauffage d’appoint. De novembre à mars, pas plus ! Efficace, disions-nous ?

Températures d'avril et record de consommation

Voilà plusieurs mois que nous n’avons pas publié de courbes de températures. Année après année, les mesures s’enchainent et se ressemblent. D’un côté, c’est lassant. De l’autre, cela montre que la maison tient ses promesses dans le temps. Elle est toujours bien passive, six ans après la certification. On se plaindrait à moins !

L’hiver a été rude, les consommations plutôt élevées (par rapport à l’hiver dernier) et le confort est resté de premier plan. Le printemps se pointe sérieusement, avec un très beau mois d’avril et ses grandes amplitudes de température quotidiennes, dues aux nuits fraiches et aux journées ensoleillées.

Les petits radiateurs d’appoint ont été remisés à la mi-mars, comme d’habitude. Tiens, au bout de six ans, après un hiver rude, répétons le : il n’y a pas de radiateur ou autre chauffage dans les chambres de notre maison. C’est inutile dans une maison suffisamment isolée. C’est dit !

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Températures avril 2017(pour agrandir, cliquez sur l’image)

Ce mois-ci, c’est la stabilité de la température intérieure qui est spectaculaire. Les températures extérieures ont beau jouer au yo-yo, les variations à l’intérieur se comptent en dixièmes de degré. On peut même distinguer deux jours complets sans aucune variation mesurée. Isolation, inertie et double-flux : ça fonctionne très bien.
Rappel  : pas de chauffage, pas de climatisation, juste la ventilation.

Grâce au soleil et à la passivité de la maison, la consommation a été très faible, deux fois plus faible que l’année dernière. Le soleil a été généreux : il a suffi à chauffer l’air et toute l’eau (7 kWh pour le mois par le CESI). Réjouissons-nous : la maison vient de battre un record de faible consommation : 7 kWh par jour.

Températures d'octobre

L’été s’est bien passé dans la maison, elle s’est comportée comme une vraie maison passive : la température reste confortable sans climatisation ni chauffage.

Voici l’automne, la mi-saison révélatrice de la performance de ce type de bâtiment. Les voisins ont mis le chauffage, les nuits et certaines journées peuvent être fraîches. Le soleil est pourtant encore présent. La maison profite des apports solaires pour éviter une consommation énergétique inutile.

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Températures octobre 2016(pour agrandir, cliquez sur l’image)

Les courbes parlent d’elles-mêmes : il commence à faire froid dehors, l’isolation empêche la température intérieure de baisser, le soleil et les apports internes suffisent à assurer le peu de chauffage nécessaire. Une belle démonstration du fonctionnement d’une maison passive !
Ce matin de la fête de la Toussaint (ce n’est pas sur la courbe, mais on peut y retrouver des jours similaires), il faisait 4°C dehors après une nuit dégagée (donc fraiche) et 23 °C à l’intérieur, sans autre chauffage que ce soleil persistant.

Grâce à ce soleil et à la passivité de la maison, la consommation a été faible pour un mois d’octobre, à 10 kWh par jour. Le soleil a été généreux : il a suffi à chauffer l’air et presque toute l’eau (2 kWh par jour pour le CESI). C’est probablement le dernier mois de l’année si favorable, l’électricité sera nécessaire en novembre pour assurer le confort.

Températures de mars

Les températures de l’hiver n’ont pas été publiées, car on n’y voit pas de changements notables par rapport à celles des années précédentes. La maison se comporte toujours bien. L’hiver a été plutôt doux, les courbes de températures et les relevés de consommation l’attestent.

Nous voilà au mois de mars, le mois qui voit la fin de la période de chauffe. Les jours étant suffisamment longs et l’ensoleillement correct, le chauffage d’appoint n’est plus utile. Les petits radiateurs sont retournés dans le grenier, en attendant novembre.

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Températures Mars 2016(pour agrandir, cliquez sur l’image)

Quelques remarques sur ces courbes :

  • un début de mois froid, même à l’intérieur. La puissance de chauffe ayant été réduite, la température a chuté brièvement à 18,5 °C. Il a fallu corrigé avec un radiateur puis le soleil a fait son travail pour remonter la température interne à plus de 20 °C. Il faut se rappeler que, grâce à l’isolation épaisse, la température des parois est identique à celle de l’intérieur et que même ce genre de température un peu fraiche est facilement supportable dans la maison,
  • il y a un effet “cliquet” lors du réchauffement de la maison : elle emmagasine l’énergie solaire pendant la journée ensoleillée et ne la perd presque pas pendant la nuit fraiche. C’est bien ainsi qu’elle doit fonctionner et la courbe vérifie ce comportement,
  • la surchauffe guette déjà, nous avons du laisser des fenêtres entrouvertes volontairement pour évacuer l’énergie gratuite apportée par le soleil,
  • seuls les derniers jour gris et froids ont ramené la température intérieure à 20 °C.

La consommation a été plutôt élevée pour un mois de mars, à 20 kWh par jour. Le soleil a manqué sur le début et la fin du mois, il a donc fallu un complément électrique pour chauffer l’air (au début) et l’eau (3,5 kWh par jour pour le CESI). Dans les six prochains mois, nous ne consommerons plus que la moitié, à moins de 10 kWh par jour.

Températures d'octobre

Les températures de septembre n’ont pas été publiées. Elles n’avaient aucun intérêt particulier. Celles d’octobre sont plus intéressantes, notamment car ce ne sont pas celles d’une maison passive, mais celles d’une maison presque passive.

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Températures octobre 2015(pour agrandir, cliquez sur l’image)

Deux choses intéressantes dans les courbes : la forte baisse de la température intérieure suite au coup de froid de mi octobre et une température refoulée proche de celle de l’intérieur. Les plus aguerris auront deviné que les deux phénomènes sont liés. En cause : la panne du by-pass de la VMC qui est resté ouvert depuis des semaines. En période tiède, cette panne n’a que peu d’importance et ne se ressent pas. Mais le froid arrivant, on sent vite que la maison n’est plus réellement passive, juste bien isolée.

Comme preuve de la non passivité stricte de la maison, il a fallu remettre du chauffage pour compenser. Alors que les années précédentes, les petits radiateurs d’appoint n’avaient été mis en route qu’en novembre.

Conséquence directe de la mise en route des petits radiateurs électriques, la consommation électrique a brutalement augmenté : 24 kWh par jour. Tout ça ? Eh oui, car l’électricité a aussi servi à chauffer l’eau (3 kWh pour le CESI), le circuit solaire étant aussi tombé en panne. Vivement que les systèmes soient bien réparés pour retrouver une vraie maison passive !

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