Fin du chauffage le 12 mars

Les températures sont en hausse, la durée du jour aussi. Les petits radiateurs ne se mettent plus en chauffe depuis plusieurs jours, les apports passifs suffisent. Car le thermostat d’ambiance fait son travail : avec 21°C à l’interieur, pas besoin de chauffer. Et comme nous sommes en mars, il est temps de remiser ce chauffage d’appoint au grenier. Ceux qui suivent ce blog ou qui ont visité le savent : il n’y a pas de sytème de chauffage dans notre maison, c’est le principe d’une maison passive. Pendant quatre mois, seul deux petits radiateurs de 500 W assurent un appoint de chauffage. Et, avant le printemps, ils retournent au grenier en attendant l’hiver prochain. Vive le printemps !

Températures de février

Il n’a pas fait très froid en ce mois de février, même pas de vraie gelée. Ce n’est plus ce que c’était… De la pluie, un peu de soleil, et les jours qui rallongent bien, ce qui commence à se sentir dans les apports solaires passifs. Mais les petits radiateurs sont encore au travail pour maintenir la température… Plus pour longtemps !

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. (pour agrandir, cliquez sur l’image)

D’abord, les deux températures intérieures (haut et bas) ont un écart entre 1 °C et 1,5 °C, ce qui commence à se sentir. Les ordinateurs à l’étage chauffent bien. On peut distinguer la panne de la régulation de début de mois : les accus du thermostat sans fil étaient vides, il a fallu quelques jours pour se rendre compte de l’absence de chauffage, c’est un effet secondaire de l’inertie de la maison. On peut aussi deviner les premiers indices de “surchauffe” printanière à l’étage. Pas de quoi se protéger du soleil, mais les protections solaires devraient rapidement entrer en service.

Comme souvent en février, la consommation électrique a été importante : environ 30 kWh par jour (tout compris). Mais le printemps arrive bientôt et avec lui l’arrêt du chauffage pendant 8 ou 9 mois.

Pas de chauffage en novembre !

Comme en 2020, les petits radiateurs électriques n’ont été branchés que ce samedi 3 décembre, alors qu’ils le sont habituellement au milieu du mois de novembre. Mais ce n’est pas pour les mêmes raisons qu’en 2020. Il y a deux ans, le mois de novembre avait été plutôt chaud et ensoleillé. Cette année 2022, c’est le mois d’octobre qui a battu des records de chaleur.

Cette année, ce sont plutôt les apports internes qui ont retardé la mise en route du chauffage. En effet, quelques ordinateurs puissants et donc consommateurs sont arrivés cet été dans les chambres. Et un ordinateur de ce genre, c’est plus que suffisant pour réchauffer une chambre de maison passive, en tout cas lorsqu’il fonctionne.

Et c’est bien parce que ces ordinateurs/chauffages ne fonctionnent pas en permanence que la température intérieure est descendue progressivement, jusqu’à nécessiter le branchement des deux petits radiateurs de 500 W, qui eux dépendent d’un thermostat et non d’un usage pendant le temps libre.

Demain, lundi 5 décembre, première alerte de l’opération flexibilité de Enercoop, notre fournisseur d’électricité. En profitant de l’inertie de la maison et de son isolation, nous pourrons diminuer la consommation sans trop impacter le confort.

Vague de chaleur de juillet 2022

Ce mois de juillet a été chaud, bien chaud. Pas de canicule au sens strict, mais on est passé bien près… Comment ça s’est passé dans la maison ? Fort bien, en fait ! La température reste agréable, nous pouvons dormir les fenêtres fermées et se réfugier à l’intérieur dès que la température extérieure devient pénible.

Voici le graphique du mois selon les codes habituels : la température extérieure en rouge, celle à l’intérieur en bleu :

(cliquer pour agrandir)

L’enveloppe protège bien de la vague de chaleur, les protections solaires sont efficaces, la ventilation assure un air toujours bien renouvelé. Et pourtant, il a fallu une petite aide pour garder l’intérieur au frais. Pourquoi ? Car les apports internes sont trop importants : cuisine, y compris cuisson, ordinateurs multiples, bricolage avec des outils électriques et autres appareils divers chauffent la maison.

Quelle aide ? Un rafraichisseur d’air, qui automatise ce que le lavage des sols à l’eau permet d’obtenir. C’est un ventilateur qui souffle de l’air humide. La consommation électrique est faible (50 W), la consommation d’eau très faible (quelques litres par jour), et le refroidissement est modeste. Ce n’est pas une climatisation, et ça ne fonctionne bien que dans une maison bien ventilée (pour évacuer l’humidité) et bien isolée (avec un faible besoin de refroidissement). Comme c’est le cas d’une maison passive, un rafraichisseur suffit pour toute la maison et compense ainsi partiellement les apports internes.

 

Demain, la chaleur revient. Nous l’attendons sereinement, sans climatisation.

 

Salon de la rénovation énergétique du sud Yvelines - Dimanche 10 octobre à partir de 10h - Noisy-le-Roi

Vos factures d’énergie vous semblent trop élevées ? Êtes-vous satisfait du confort énergétique de votre logement ? Et si des travaux de rénovation étaient la solution ? Ce salon vous est proposé pour faciliter la réalisation de votre projet de rénovation énergétique de logement en recueillant toutes les informations utiles auprès de professionnels du conseil, d’artisans engagés dans une démarche de qualité… Conférences, retours d’expérience, visites de maisons… Attention certains programmes sont sur inscription.

Programme :

     - 10h : Inauguration

     - 11h : Conférence «L’intégration architecturales des capteurs solaires dans l’habitat» (avec PNR HVC)

     - 14h : Conférence «Les aides à la rénovation de l’habitat» (avec Citémétrie)

     - 14h30 à 16h30 : Speed-meetingRetours d’expérience entre particuliers

     - 16h30 : Remise des trophées de la 15è édition du Concours la Maison économe

 

Visite d’une maison rénovée performante sur inscription via ce lien.

     - 10h : 1er départ

     - 11h : 2e départ

 

Je serai présent pour répondre aux questions dans la partie “Retours d’expérience entre particuliers”, de 14 h 30 à 16 h 30.

Pas de chauffage en novembre !

C’est la première année, depuis que nous habitons dans cette maison passive, que nous ne branchons pas le chauffage au mois de novembre. Nous avons descendu les radiateurs d’appoint du grenier hier, mais, au 1er décembre, ils ne sont toujours pas branchés.

Et pourtant, il fait encore bon dans la maison, c’est étonnant. Comment l’expliquer ?

La température extérieure pendant le mois a été plus élevée que d’habitude et le soleil bien présent. Ce mois de novembre a été chaud.
Ensuite, des apports internes plus élevés : la présence un peu plus soutenue à l’intérieur du fait du pseudo confinement, donc plus d’activité de cuisine et de loisirs. C’est aussi une imprimante 3D qui fonctionne souvent et des ordinateurs plus actifs. Dans le principe de la maison passive, ces apports externes (soleil) et internes (appareils et humains) remplacent une bonne partie du chauffage, jusqu’à le rendre inutile une bonne partie de l’année. Voila comment nous arrivons à un très bon confort jusqu’en décembre sans chauffage.

Place aux courbes :

Températures novembre 2020, déc. 2020
Températures novembre 2020

Oui, oui, sans chauffage… Cela donne une consommation assez basse de 16 KWh par jour, le soleil ayant chauffé la majorité de l’eau chaude sanitaire. Un peu comme un mois d’octobre ou d’avril dans un année normale.

Température de septembre

L’été a été chaud, trop chaud. Surtout à l’extérieur ! La maison a bien supporté les vagues de chaleur, malgré le peu d’effort de ses habitants pour éviter les apports internes.

L’automne arrive, et alors que l’atmosphère locale se refroidit (contrairement à celle de la planète), que les chauffages démarrent dans les immeubles mal isolés, la maison passive reste très confortable, en évitant de justesse la surchauffe. Et ce remarquable confort de mi-saison se répète d’année en année…

Passons aux courbes qui décrivent plus précisement la situation :

Températures de septembre 2020, oct. 2020
Températures de septembre 2020

Pour ceux qui sont pas habitués aux courbes de températures de ce site, la courbe rouge est celle de la température intérieure, la courbe bleue est celle de la température intérieure.

L’isolation isole, le soleil chauffe, l’aération ventile, l’étanchéité bloque les flux indésirables : la maison se comporte comme une maison passive, avec un grand confort et une consommation négligeable. Pour la mise en route des radiateurs d’appoint, nous attendrons le mois prochain, comme chaque année !

Température de mars

En Mars, c’est la fin de l’hiver. Les jours rallongent, le soleil se montre et envoie ses rayons encore bas profondément dans la maison. Le chauffage est coupé pour 9 mois. Même si les nuits peuvent rester froides avec de brèves gelées, la température intérieure frôle parfois la surchauffe. Mais comme il suffit d’ouvrir les fenêtres pour refroidir, c’est très confortable.

Exemple typique de la situation le 30 mars sans chauffage : 2°C dehors, 22°C dedans, grand confort !

TempIntExtMars20.jpg, avr. 2020

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure.

Temp202003.png, avr. 2020

Il est dificile de deviner le jour ou les radiateurs ont été remisés au grenier, puisque ça n’a pas empêché la température intérieure de monter. En fait, ils ne se mettaient plus en route depuis plusieurs jours et c’est le bon signal pour la fin de la saison de chauffe.

Une saison de chauffe légère

Cet hiver, la mise en place du chauffage s’est faite à la date normale : mi novembre. Et les petits radiateurs ont été rangés à la date normale : mi mars. Grâce aux températures clémentes, ils ne chauffaient plus. Les courbes le diront mieux, mais il n’a pas fait froid longtemps cet hiver. L’année dernière, la saison de chauffe avait été courte. Cette année, elle fut légère.

La maison monte en température, du fait du soleil bien présent et d’apports internes conséquents, confinement oblige. Ce qui nous permet d’ouvrir longtemps les fenêtres, sans la gêne du bruit de la rue, confinement oblige.

Quelle température dans la maison pendant une canicule ?

La petite canicule de la fin juin se termine. Ni longue ni forte en banlieue parisienne, elle a toutefois largement perturbé l’espace médiatique. Pas suffisamment toutefois pour que la participation au réchauffement climatique ne baisse, bien au contraire.

Mais certains ont souffert, surtout ceux situés dans les îlots de chaleur urbains (les fameux ICU) qui habitent dans des bâtiments standards.

Dans notre cas, la maison passive a bien réagi, la preuve :
Températures de juin 2019

Un ennui de protection solaire vient pourtant handicaper la performance, le brise soleil orientable de la grande baie vitrée côté sud est en panne, il est serré dans son caisson sans possibilité de le descendre. Une protection solaire de fortune, à base de parasols, ne remplace pas complètement le brise-soleil et a participé au réchauffement de l’intérieur.
Pour passer le pic du samedi, un lavage humide du sol en carrelage a permis de limiter la montée en température, la nuit n’ayant pas été assez fraîche pour refroidir l’intérieur. La température à l’étage commençait d’ailleurs à dépasser celle qui permet de rester dans la zone de confort habituelle. La fraîcheur du dimanche matin a suffi à revenir dans cette zone de confort.
Sans surprise, la consommation a été très basse en ce mois de juin, 8 kWh/jour, notamment car toute l’eau chaude a été chauffée par le soleil et parce qu’il n’y a pas de climatisation pour aider à garder la fraîcheur.

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