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Salon de la rénovation énergétique du sud Yvelines - Dimanche 10 octobre à partir de 10h - Noisy-le-Roi

Vos factures d’énergie vous semblent trop élevées ? Êtes-vous satisfait du confort énergétique de votre logement ? Et si des travaux de rénovation étaient la solution ? Ce salon vous est proposé pour faciliter la réalisation de votre projet de rénovation énergétique de logement en recueillant toutes les informations utiles auprès de professionnels du conseil, d’artisans engagés dans une démarche de qualité… Conférences, retours d’expérience, visites de maisons… Attention certains programmes sont sur inscription.

Programme :

     - 10h : Inauguration

     - 11h : Conférence «L’intégration architecturales des capteurs solaires dans l’habitat» (avec PNR HVC)

     - 14h : Conférence «Les aides à la rénovation de l’habitat» (avec Citémétrie)

     - 14h30 à 16h30 : Speed-meetingRetours d’expérience entre particuliers

     - 16h30 : Remise des trophées de la 15è édition du Concours la Maison économe

 

Visite d’une maison rénovée performante sur inscription via ce lien.

     - 10h : 1er départ

     - 11h : 2e départ

 

Je serai présent pour répondre aux questions dans la partie “Retours d’expérience entre particuliers”, de 14 h 30 à 16 h 30.

Webinaire de rentrée : Le logement passif : construction et rénovation

C’est la rentrée. S’il ne s’est rien passé d’intéressant dans la maison durant ces derniers mois (même pas d’épisode de chaleur cet été), les explications continuent.

Ce jeudi 9 septembre à 18 h, l’ALEC SQY organise un webinaire sur la construction et la rénovation passive. La maison servira d’exemple, car nous parlerons surtout … rénovation !

Pour y assister, c’est par ici !

Salon de la rénovation énergétique ALEC SQY

Réservez dès maintenant votre dimanche 17 novembre et parlez en autour de vous !
à la Maison des associations Claude Génot de Chevreuse.


Tout un programme prévu pour répondre à vos questions : 

  • des conseils neutres et gratuits par les services publics et associations spécialistes de la rénovation énergétique et de l’architecture, 
  • des conseils plus approfondis par les professionnels du Conseil en rénovation énergétique (bureaux d’étude, de conception, spécialistes de la maîtrise d’oeuvre…),
  • des réponses plus pratiques et techniques par les artisans du Bâtiment, adhérents de la plateforme RePerE Habitat.

Mais aussi des visites de maisons (sur inscription), d’installations, une balade architecturale (sur inscription), une conférence sur l’énergie solaire dans le sud Yvelines, la remise des Trophées de la 13e édition du Concours la Maison économe, des retours d’expérience avec des particuliers qui ont déjà rénové leur logement. Des animations familiales et aussi uniquement pour les enfants sont prévues toute la journée.
Voir tout le programme et s’inscrire. 
Entrée gratuite de 10h à 18h - Restauration sur place entre 12h et 14h 
Maison des associations Claude Génot - 45 bis rue de Rambouillet - Chevreuse

 

Pour ceux qui ont des questions sur le projet de rénovation passive qui est l’objet de ce site web, je serai présent presque toute la journée au salon, mais particulièrement disponible lors des “retours d’expérience des particuliers”.

Le chauffage ? Quel chauffage ?

Dans la plupart des logements, le chauffage a été rallumé, notamment depuis le coup de froid de mi-septembre. Immanquablement à cette période reviennent les questions sur le chauffage, le meilleur moyen de ne pas dépenser d’argent pour celui-ci tout en assurant un bon confort. Nous avons eu quelques jours bien frais dans certains logements notamment dans les immeubles qui ont tardé à relancer la chaufferie.

Les maisons passives répondent de la bonne manière à la question du confort à moindre coût : en ne chauffant pas en septembre et octobre, le coût est nul pendant ces mois de mi-saison et le confort d’un très bon niveau, sans sensation de froid à l’intérieur car il n’y fait tout simplement pas froid. Comment font-ils, ces bâtiments ?
Isolation, étanchéité, récupération de chaleur. Quand c’est bien fait, ça fonctionne bien. Année après année, les preuves en ce sens s’accumulent. Alors pourquoi tant de personnes résistent encore à l’évidence ?

Exemple de preuve sur l’efficacité d’une maison passive, même issue d’une rénovation, voici les températures du mois d’octobre sans aucun chauffage actif. La courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Températures octobre 2017

On peut constater sans interprétation que le confort est assuré avec une température agréable, presque constante, malgré l’absence de tout chauffage. Pourtant il y a eu des jours franchement frais, compensés par un soleil plus généreux par moment. L’inertie de la maison est appréciable car elle permet d’atténuer les variations de la température intérieure sur quelques jours.

Preuve que le chauffage ne fonctionne pas ? Une consommation électrique faible : 8 kWh par jour. Il faut dire que l’abondant soleil a chauffé presque toute l’eau, le CESI n’a consommé que 15 kWh pendant tout le mois d’octobre.

L’isolation et l’inertie ne suffiront plus au mois de novembre, quand un ensoleillement souvent faible diminuera trop les apports solaires. Il faudra ajouter un chauffage d’appoint. De novembre à mars, pas plus ! Efficace, disions-nous ?

Forum éco-habitat

Forum éco-habitat 2016Tous les deux ans, le Parc naturel organise un forum éco-habitat unique en son genre. Cette année 2016, une nouvelle édition abordera la thématique de la rénovation énergétique. Il se déroule les 5 et 6 novembre 2016 à la Bergerie Nationale de Rambouillet.

Télécharger le programme

Je participerai à ce forum dans l’espace Echanges “entre particuliers” le dimanche après-midi. Si vous êtes dans la région, n’hésitez pas à venir écouter, voir, discuter !

Reconstruction passive écologique, une belle réalisation

Lors du congrès Passi’bat 2016, nous avons assisté à une présentation très intéressante d’une reconstruction écologique en maison passive. Présentée comme une rénovation, c’est plutôt une reconstruction, car elle inclut une forte extension et n’a pas gardé suffisamment l’existant pour prétendre à l’appellation rénovation. Le taux de TVA appliqué est ainsi de 20%, et non de 5,5% ou 10%.

N’empêche, l’essentiel du béton a été gardé, l’impact environnemental est bien plus faible qu’une construction neuve, le coût est inférieur, et la performance obtenue est remarquable. L’isolation extérieure en paille, l’utilisation de fenêtres SmartWin montre que l’on peut construire des logements de grande qualité, sans piller la planète tout en gardant des coûts raisonnables. Cette maison reconstruite est ainsi certifiée passive comme une maison neuve, avec de la marge !

Reconstruction passive exemplaire

La démarche à faible teneur technologique “low tech”, promesse d’un maintien du faible besoin en ressources pendant longtemps est exemplaire. Et bien d’autres aspects sont remarquables dans cette réalisation, notamment un travail d’équipe qui fait plaisir à voir.

Cette équipe m’a autorisé à publier le support de la conférence. Vous n’aurez pas toutes les explications obtenues lors du congrès Passi’bat 2016, mais regardez bien ce projet exemplaire : rénovation passive d’une habitation conventionnelle des années 80 !

2 ans

Voilà deux ans que nous avons déménagé, dans une maison qui n’était pas encore passive.
Baie vitrée

Déménagement difficile sous la neige, les menuiseries venaient d’être posées et la plomberie juste terminée, au lendemain d’un test d’étanchéité à l’air porteur d’espoir.

Quelques mois de vie sous une bâche en guise de toit avant la métamorphose du printemps puis la maison est devenue techniquement passive en mai 2011. Certifiée un an plus tard, elle reste à ce jour la seule maison individuelle rénovée certifiée passive en France. Elle est aussi, paradoxalement puisque c’est une rénovation, une des maisons les plus étanches de France.

Et la suite ? Il reste beaucoup à faire : le jardin va être entièrement refait et l’intérieur est au point mort par manque de ressources. Il reste même des détails de chantier à régler.

Le bilan au bout de deux étés et presque deux hivers ? La consommation est très faible, conforme aux calculs : 6000 kWh pour l’année (rappel : c’est une maison toute électrique). Le confort est certain : très faible sensibilité aux écarts de température extérieure, tant pour les grands froids que pour les fortes chaleurs, qualité de l’air, silence. Le vécu est catégorique : la maison passive, ça marche !

Quand la conviction l'emporte sur les habitudes

C’est en Autriche, pays complètement engagé vers la rénovation passive. Et un monument historique célèbre de Graz, impossible à “passiver” selon le standard du PHI. Parce que s’ils avaient pu le rendre passif, ils l’auraient fait. Voici donc un exemple de rénovation énergétique qui fera école dans l’éternel débat entre aspect patrimonial à conserver et performance énergétique nécessaire.

Les contraintes esthétiques ont empêché l’obtention d’une enveloppe très efficace. Il a donc fallu compenser par des énergies renouvelables, de nombreux capteurs solaires et de belles optimisations. Cet exemple montre que quand la conviction est profonde et solide, elle emporte bien des idées reçues et bouscule beaucoup d’obstacles !

Rappel : rénover un bâtiment historique au standard passif est parfois possible, même en France : http://www.lemoniteur.fr/181-innovation-chantiers/article/solutions-techniques/18128894-prouesse-thermique-dans-un-batiment-historique

Nettoyage extérieur et tri

La saison est propice au “nettoyage de printemps”. Comme pour beaucoup, c’est l’occasion de remettre l’extérieur de la maison en ordre. Mais après un chantier, c’est une tâche particulière qui est en cours : effacer les traces du chantier pour retrouver un jardin qui ressemble à autre chose que l’annexe de la déchèterie. A dire vrai, ce n’est pas pour tout de suite…

Déchèterie localeUn des stockages, orienté métaux et plastiques, en attente.

Ceux qui suivent le projet depuis le début se souviendront que la démolition puis la rénovation ont fait l’objet d’une gestion des déchets assez serrée : ils devaient être triés et traités au mieux : réutilisation, revalorisation ou évacuation pour recyclage. La mise à la poubelle simple (qui part à l’incinérateur) est réservée aux cas désespérés.

La plupart des anciennes tuiles ont trouvé deux nouveaux toits, les gravats propres (béton et pierres) ont été évacués dans une benne destinée au terrassement, les métaux sont réutilisés ou recyclés, le bois est réutilisé ou recyclé, etc.

Cabane PSE enfantsExemple typique de réutilisation locale des restes des blocs d’isolant, volontairement gardés pour réutilisation… :-)

Les artisans ne sont pas tous au même niveau dans le traitement des déchets de chantier, certains utilisent encore des méthodes du 20e siècle (tout à la benne). Il a donc été préféré un stockage local si aucune solution correcte n’était proposée. Résultat : des tonnes de déchets stockés sur le terrain.

Bois en attenteTas de bois en attente de tri. Il est utilisé pour divers travaux, jeux et montages.

Petits gravats des maçons, clous et vis des charpentiers, bouts de zinc des couvreurs, morceaux de mousse PU des façadiers, les petits déchets sont nombreux et bien incrustés dans la terre. Les gros déchets sont triés, parfois en séparant des parties différentes (le béton collé sur du bois doit être séparé) avant d’être évacué vers la déchèterie locale, heureusement proche et bien tenue.

Ce tri fin est très long et pose souvent la question de la gestion des déchets sur les chantiers propres du futur. Même si on voit des progrès sur certains chantiers (avec un grand écart entre la volonté déclarée et la réalité du terrain), la quantité des déchets qui partent à la poubelle ou restent dans le sol est une trace évidente d’une maitrise insuffisante de ce sujet par les professionnels du bâtiment.

Certification en route, les chiffres arrivent

Le dossier de certification Maison Passive est maintenant entre les mains du certificateur français. Il est complet et précis, surtout si on le compare à celui déposé pour la demande de certification BBC Rénovation que nous avons fait l’année dernière. Il repose sur le construit réel et les appareils effectivement utilisés. Ce projet ayant été abondamment médiatisé, visité, et contrôlé par plus de 2000 photos, il reste très peu de place pour l’incertitude…

Outil central de ce projet, le PHPP est la feuille de calcul qui récapitule les besoins énergétiques et qui permet de vérifier que le bâtiment répond bien au standard de la maison passive. Solares Bauen vient donc de communiquer la dernière version de ce calcul.

Rappel : le PHPP donne de vraies valeurs et la consommation réelle est généralement légerement moindre que celle calculée. Il est donc aussi bien un outil de conception qu’un outil de prévision. Cela parait logique, mais ce n’est pas le cas des outils réglementaires utilisés par la RT2012 (ou BBC RT 2005) qui ne peuvent servir raisonnablement à la conception puisqu’ils ne peuvent prévoir les consommations réelles…

Deux surprises dans ce PHPP, une bonne et une mauvaise. La bonne, c’est que le besoin de chauffage est vraiment faible, bien aidé par une excellente étanchéité à l’air. Cela correspond bien au ressenti actuel.

Vérification PHPP2007

La mauvaise, c’est le besoin en énergie primaire, qui s’approche de la limite. Et grâce au PHPP, vous avez immédiatement l’explication : Besoins énergétiques

Sans surprise, le chauffage électrique par effet joule (les sèches-serviettes électriques des salles de bains) pénalise le bilan en énergie primaire. Ceci explique les réticences du PassivHaus Institute concernant ce mode de chauffage basique et gourmand. Mais ça passe, vus les très faibles besoins de chauffage de la maison.

Le vrai coupable pas vraiment attendu, c’est le chauffage de l’eau. Il demande plus que le chauffage de toute la maison ! En cause, les déperditions importantes dans le circuit de distribution d’eau chaude, telle que calculées dans le PHPP. Dans le calcul, les pertes dans ce circuit doublent l’énergie demandée pour chauffer l’eau, tout simplement. Cela annule (ou valide) le surdimensionnement des capteurs solaires qui n’apportent finalement que la moitié de l’énergie nécessaire au chauffage de l’eau.

La réalité devrait être plus verte : les longueurs de tuyau et même leurs diamètres sont moindres que celles présents dans le calcul, l’isolation des tuyaux a été soignée (quand ils ne sont pas enfouis dans 20 cm de mousse de polyuréthane), les déperditions réelles devraient être sensiblement diminués.

N’empêche : le PHPP a bien identifié le point faible du bilan énergétique et, en plus, le rend facilement accessible. Voilà qui pourrait orienter une amélioration future et servir de leçon aux futurs rénovateurs. Car ces déperditions sont dus à l’éloignement du ballon, placé au sous-sol au même endroit que l’ancien. C’est un exemple typique des contraintes de la rénovation !

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