Le soleil chauffe enfin l'eau

Au terme d’une installation laborieuse, les panneaux solaires ont enfin été raccordés au ballon d’eau chaude (CESI). Les panneaux Vitosol 200-T, le ballon Vitocell 100-V CVS de 390 litres et l’ensemble de régulation de marque Viessmann ont été installés par les équipes de Atouts Service, les couvreurs de SACET ayant fixé le châssis sur les joints debout du toit en zinc.

Tubes solaires

Les 40 tubes sont la pour assurer toute la production d’eau chaude en été, mais aussi une partie en hiver. Les calculs prévoient que plus des 2/3 de la production d’eau chaude se fera via les capteurs, laissant le reste à la résistance électrique.

Ces tubes sont peu élégants, mais ils sont de fait invisibles depuis l’espace public, et même pour la plupart des voisins. Pour apercevoir ce que montre la photo ci-dessous, il faut monter sur un escabeau au fond du jardin : Capteurs solaires 40 tubes

L’efficacité était attendue et elle a été confirmée dès la première journée de chauffe (beau soleil) : les 390 litres du ballon d’eau chaude ont atteint les 60 °C en quelques heures : Vitosolic 100 contente (la régulation contente d’avoir bien fait son travail : la température indiquée est celle en haut du capteur, le soleil indique que le ballon a atteint sa température de consigne, 60 °C)

La mise en service du chauffe-eau solaire va avoir une conséquence intéressante dont nous reparlerons très bientôt…

Commentaires

1. Le par .vince

Bonjour,
Je me trouve dans cette situation du choix des capteurs : Plan ou Tube ?
- Qu’est ce qui a fait pencher la balance vers le tube ?
- Avez vous un petit bilan sur ce CESI ?
- Combien vous a coûté l’installation ? Je suis dans une autre région mais ça m’intéresse.

Merci !
.vince

2. Le par admin

J’avais donné quelques indications ici : http://www.renopassive.fr/index.php…

Les tubes permettent un plus grand rendement l’hiver, surtout par temps beau et froid. Dans ce cas, les capteurs plans ont du mal à se réchauffer suffisamment pour produire de l’au chaude.

Pas encore de bilan sur le CESI qui n’a pas un an, mais je sais que la solaire a assuré seul le chauffage de l’eau de mai à octobre, ce qui est déjà pas mal. Et il a bien fonctionné pendant les derniers jours froids et ensoleillés.

Le coût total est de 8000 euros TTC pour les 40 tubes, le CESI et toute l’installation.

Bon courage !

3. Le par ecodeme

Comment vous prémunissez vous des surchauffes d’été ; si vous atteignez 60° à mi saison, que se passe-t-il au moins d’aout, quand de plus vous n’êtes pas là pour consommer et refroidir ainsi le ballon ?
le risque, c’est la vaporisation, et le vieillissement prématuré de l’installation

4. Le par admin

Les tubes solaires, contrairement aux capteurs plans, supportent la surchauffe. Le circuit s’arrête simplement pour ne pas abimer les pompes et le ballon. Donc pas de vrai risque.
A l’extrême, le ballon se vide via le groupe de sécurité et se remplit d’eau froide. Le risque est donc une surconsommation d’eau, mais ce n’est pas encore arrivé.

5. Le par .vince

Bonjour,

J’ai finalement le même kit solaire qui a été mis en service le mois dernier.

L’avantage de le mettre en service l’été, c’est qu’on voit que ça marche. Mais on voit aussi que ça fonctionne trop bien. Ca peut monter très fort en température et on se rend compte du problème de la surchauffe. Je ne sais pas si les tubes supportent mieux la surchauffe que les plans mais apparemment le glycol n’apprécient pas sur le long terme.

A savoir que les tubes ayant peu de pertes, on ne peut activer la fonction refroidissement nocturne. Il existe en revanche une fonction qui permet de les faire travailler à rendement faible (à haute température).

Je ne pense pas que le ballon se videra via le groupe de sécurité en cas de surchauffe. C’est le circuit de glycol qui est prévu de se vider dans le bidon qu’on a dû vous laisser quand la pression de 6 bars est atteinte (de mémoire).

Avez vous mis une logique derrière la mise en service de la résistance d’appoint ? (par exemple, uniquement le soir)

6. Le par admin

Nos tubes sont montés à plus de 200 °C et il semble qu’il y a du gaz dans le circuit de glycol… A l’arrêt, l’équilibre thermique se fait entre 140 °C et 170 °C. Les tubes sont prévus pour.

Le bidon est juste sous le Vitosolic de la photo et il est prévu pour récupérer le glycol si le vase d’expansion monte trop en pression (c’est bien 6 bars). Mais le niveau n’a jamais bougé.

Il y a un programmateur horaire au tableau électrique pour la résistance (elle est alimentée à part) qui ne lui laisse que 3 heures / 24 pour fonctionner : 1,5 heures en fin de nuit et 1,5 en fin d’après-midi. En effet, les 3000 W de la résistance nous prennent la moitié de la capacité électrique (abonnement 6 KW). Actuellement, le disjoncteur est simplement baissé, donc aucune alimentation électrique :-) C’est la première douche froide qui donne le top !

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