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Isolant supplémentaire sur le toit : la fibre de bois

Remplir les caissons de ouate de cellulose, c’est efficace, mais la chaleur pourrait s’infiltrer entre les caissons, c’est à dire dans l’épaisseur des poutres en I. Pas bien grave, dirons les habitués de l’isolation entre chevrons : c’est du bois, plutôt isolant. Sauf que ces dizaines de mètres de ponts thermiques, même fins, doivent être évités dans une maison passive : le toit est la principale source de déperdition de chaleur, il faut donc traiter son isolation plus soigneusement que le reste.

Palette fibre de boisPar dessus les poutres il y a donc 6 cm de fibre de bois, un autre isolant écologique. Ici, c’est du UD-Q11 protect de Homatherm qui est utilisé. Ces panneaux rigides font office d’isolant, de pare-pluie et de pare-vent.
Il y a aussi des fines plaques de fibre de bois (2cm) sur les flancs des chiens assis, pour les mêmes raisons.

Habillage laine de bois

Destruction

En rénovation, il faut détruire. Peu ou beaucoup, cela dépend du projet. Pour arriver à la maison passive, c’est déjà beaucoup : il faut supprimer le plus possible de ponts thermiques tout en laissant la maison debout.

Dans notre projet, cela fait beaucoup : le toit qui ne support pas le supplément d’isolation, la terrasse au sud reliée au plancher (ça s’appelle un radiateur extérieur en thermique), le balcon coté rue avec l’escalier, les murets de la terrasse basse et de l’accès au garage. Il aurait fallu détruire les murs du sous-sol, mais il faut bien garder la structure : ces ponts thermiques seront traités, pas détruits.
Ensuite, il faudra reconstruire l’accès à l’entrée et la terrasse au sud. En bois, bien sûr.

Les volets, les fenêtres et la porte seront déposés, le mur au sud sera ouvert pour installer une grande baie vitrée.

Tout cela a un coût énorme, qui n’existe pas en construction neuve.

DestructionMasse.jpg Les parties à détruire sont hachurées

DestructionCoupe.jpg Les parties à détruire sont hachurées