Actuellement, la norme NF C15-100 prévoit des circuits d’éclairage protégés par des disjoncteurs de 10 A composés de 3 fils conducteurs de 1,5 mm2. Sur ce type de circuit, il est possible de brancher jusqu’à 2000 W d’éclairage. Avec un éclairage économique, c’est plus qu’il n’en faut pour éclairer un grand bâtiment. Dans notre maison actuelle, nous ne dépassons pas les 500 W avec TOUS les éclairages allumés (ce qui n’arrive jamais).
Si on peut comprendre le souci de sécurité qui a prévalu à l’établissement de cette norme, l’évolution vers des circuits de moindre puissance serait souhaitable. Avec l’éclairage économique, des circuits protégés par des disjoncteurs de 2 A et composés de fils conducteurs de 0,5 mm2 sont bien suffisants (ils supporteraient 400 W par circuit).
Des câbles avec des sections si faibles nécessiteraient trois fois moins de matière, seraient moins chers, tant à l’achat qu’à la mise en oeuvre (grande souplesse). Cela permettrait aussi la généralisation des câbles et connecteurs plats.
Les technologies évoluent plus vite que les normes, c’est connu. Mais rien n’empêche celles-ci de suivre !
Parce que la suite, c’est le circuit d’éclairage en 12V continu sur batterie réservé aux éclairages à diodes. On pourra revenir au 10 A sur fils de 1,5 mm2, mais en 12 V continu. La batterie, chargée par une source renouvelable locale, assurera l’autonomie de l’éclairage de la maison. Pour quand ?