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Le futur de l'automobile

Transport, encore !

Quand le carburant sera trop cher (ça vient doucement), que la circulation urbaine sera interdite aux véhicules polluants ou bruyants (ça vient vite), à quoi ressemblera la voiture ? Faut-il se préoccuper de nos modes de transport à moyen terme ?

Aujourd’hui, c’est Zoé qui est à l’essai (merci encore Pascal).

Zoé

Une vraie voiture, bien équipée, avec une autonomie suffisante pour la plupart des usages. Toute électrique, elle pousse son avantage : performances enviables (plus que le nécessaire, en fait), silence complet, sécurité de circulation (non, pas possible de caler, oui s’arracher au stop est simple), anti-stress par conception, économique à l’usage. En plus, son design est franchement plaisant !

Elle nécessite un investissement, mais elle est plus économique que les voitures thermiques dans bon nombre de cas. Comme pour la maison passive, ce ne sont pas les économies qui sont les plus convaincantes. Le confort de conduite est royal : le couple silence et vivacité laisse les autres voitures, même bien plus chères, en arrière. La diminution de la fréquence et des coûts d’entretien (pas de vidange, pas de filtre à air, pas de souci de carburation et autres galères des diesels modernes), celle probables des primes d’assurance seront les bienvenues. Par contre, il faut trouver une borne de recharge ou en installer une à la maison. Heureusement, Renault a adopté le standard de prise le plus répandu.

En ces temps de crise, notamment dans le secteur automobile, nous voyons arriver avec enthousiasme un futur avec une qualité de vie supérieure. Avez-vous imaginé nos villes débarrassées du bruit et de la pollution automobile ?

Et pour les chagrins qui soulignent, non sans raison, que la voiture roule à l’électricité nucléaire, nous rappellerons que notre futur véhicule électrique sera chargé avec de l’électricité d’origine renouvelable fournie par Enercoop…

Abonnement électrique en baisse

Disjoncteur 30ADans la série de l’optimisation de la consommation électrique, nous voici à l’étape de la baisse de l’abonnement électrique. La maison ne bénéficie plus que d’une alimentation de 6 KVA (30 ampères, en fait) au lieu de l’ancienne de 15 KVA. C’est simplement un abonnement d’un appartement chauffé au gaz appliqué à une maison toute électrique. La conséquence sur le montant de l’abonnement est conséquent : de 24 à 9 euros mensuel TTC (tarif Enercoop).
Pour arriver à faire tourner toutes les machines, il faudra maitriser la mise en route de la résistance électrique du chauffe-eau, qui consomme la moitié de la puissance disponible ! Heureusement que les panneaux solaires doivent assurer 75 % de la chauffe.
Il faudra probablement augmenter de nouveau l’abonnement quand arrivera la voiture électrique qu’il faudra bien recharger en électricité “verte”.

La maison passive supporte le chauffage électrique, pas le BBC

C'est un peu un paradoxe dans la comparaison des labels énergétiques, mais il est possible d'installer un chauffage électrique classique dans une maison passive, alors que c'est très difficile dans une maison BBC neuve. Conséquence du facteur de conversion énergie finale / énergie primaire de l'électricité.

En effet, une maison passive chauffée électriquement consommera moins de 15 x 2,6 = 39 KWh/m2/an d'énergie primaire pour le chauffage. Il reste trop peu pour le reste des consommations avant d'atteindre la limite des 50 KWh/m2/an du BBC, mais bien assez pour tenir dans celle de 120 KWh/m2/an de la maison passive.

En réalité, c'est cohérent : la maison passive est suffisamment performante pour éviter l'installation d'un système de chauffage classique, alors que la maison BBC a besoin d'une installation de chauffage (gaz, pompe à chaleur, solaire). En passif, on peut se permettre des films chauffants, un chauffage au sol électrique (donc facile à installer et peu coûteux), des sèche-serviettes électriques et autres éclairages chauffants. En fait toute la souplesse du chauffage par effet joule, le plus basique, puisque 'il servira très peu.

Deux remarques :

  • ce qui précède n'est pas vrai en BBC rénovation : la limite monte à 80 KWh/m2/an et cela suffit à supporter le chauffage électrique direct,
  • l'impact environnemental du chauffage électrique peut être sérieusement diminué en achetant de l'électricité issue d'une "production renouvelable", par exemple chez Enercoop. A condition d'en consommer peu.