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Le soleil chauffe enfin l'eau

Au terme d’une installation laborieuse, les panneaux solaires ont enfin été raccordés au ballon d’eau chaude (CESI). Les panneaux Vitosol 200-T, le ballon Vitocell 100-V CVS de 390 litres et l’ensemble de régulation de marque Viessmann ont été installés par les équipes de Atouts Service, les couvreurs de SACET ayant fixé le châssis sur les joints debout du toit en zinc.

Tubes solaires

Les 40 tubes sont la pour assurer toute la production d’eau chaude en été, mais aussi une partie en hiver. Les calculs prévoient que plus des 2/3 de la production d’eau chaude se fera via les capteurs, laissant le reste à la résistance électrique.

Ces tubes sont peu élégants, mais ils sont de fait invisibles depuis l’espace public, et même pour la plupart des voisins. Pour apercevoir ce que montre la photo ci-dessous, il faut monter sur un escabeau au fond du jardin : Capteurs solaires 40 tubes

L’efficacité était attendue et elle a été confirmée dès la première journée de chauffe (beau soleil) : les 390 litres du ballon d’eau chaude ont atteint les 60 °C en quelques heures : Vitosolic 100 contente (la régulation contente d’avoir bien fait son travail : la température indiquée est celle en haut du capteur, le soleil indique que le ballon a atteint sa température de consigne, 60 °C)

La mise en service du chauffe-eau solaire va avoir une conséquence intéressante dont nous reparlerons très bientôt…

Brises soleil orientables

S’il est assez habituel de compenser le manque d’isolation par du chauffage, il n’est pas encore dans les habitudes de compenser ce manque d’isolation par de la climatisation pour ne pas souffrir de la chaleur, surtout dans les régions de la moitié nord de la France. Il arrive donc que la température dépasse le maximum agréable pour devenir difficilement supportable.

Parmi les critères “annexes” de la maison passive, il y a le confort d’été : la température à l’intérieur de la zone habitable ne doit pas dépasser 25 °C plus de 10% de la saison estivale. Cette absence de surchauffe, même en cas de forte température extérieure, est un argument fort en faveur de la maison passive, auquel beaucoup de gens sont sensibles (plus que l’absence de chauffage, en fait).

Comment faire pour éviter la surchauffe : limiter les apports solaires extérieurs et les apports internes. Pour limiter les apports solaires, il faut isoler les parois (murs, toit, etc) et empêcher le soleil de chauffer la maison. Pour l’isolation des parois, elle est acquise par la contrainte de chauffage minimum. Isoler du froid l’hiver et du chaud l’été se fait avec la même isolation. Pour les vitrages, c’est différents : ils sont le chauffage d’hiver, mais ne doivent pas être celui d’été. Sans précaution, une maison passive, souvent largement ouverte au sud, deviendra un fournaise. C’est la qu’interviennent les protections solaires. Elles peuvent prendre plusieurs formes : casquette au dessus des fenêtres, volets ajourés et brises soleil. Dans notre cas, il existe une petite casquette due à l’épaisseur importante de l’isolant extérieur, mais elle est insuffisante, surtout à l’étage. Ce sont donc des brises soleil orientables (BSO) qui feront office de protection solaire.

La règle est simple : les rayons du soleil directs ne doivent pas atteindre la vitre.

Ce sont des brises soleil à lamelles ourlées de 80 mm, fabriqués par Warema, qui ont été installés cette semaine.

Vue de l’intérieur : BSO chambre 2

Vue de l’extérieur dans la même position : BSO extérieur

L’utilisation des BSO est simple : les laisser montés l’hiver, les laisser baissés l’été (avec plus ou moins de jour entre les lamelles, selon l’envie de lumière). Ils n’ont aucune fonction d’isolation, mais peuvent servir d’occultation (surtout la nuit, les luminaires municipaux éclairant largement les maisons). Pour une plus grande efficacité, ils sont automatiques : deux stations météo piloteront la remontée en cas de grand vent et la descente en cas de forte intensité lumineuse (en cas d’oubli).

Panneaux solaires, tubes ou plats ?

Capteur platLa maison sera équipée de panneaux solaires thermiques pour la production d’eau chaude sanitaire (ECS). Dans notre maison actuelle, deux capteurs plats de 2 m2 assure environ la moitié du chauffage annuel de l’eau. C’est peu, du fait d’une orientation peu favorable (toit à 30° et orienté Sud-Est). Le rendement d’hiver est faible, trop faible.
Capteur tubesPour la maison passive, l’idée est donc de basculer vers 3 m2 de capteurs à tube. L’orientation est meilleure : toit à 40°, orientation Sud-Sud-Est. Cela devrait assurer un rendement d’hiver convenable. Car le rendement annuel est un leurre : en été, la consommation d’eau chaude est moindre et la production de chaleur importante. On emmagasine des KWh inutiles. Le rendement d’hiver, lui, est important. Chaque KWh capté est pleinement utilisé.
Le choix actuel : un capteur Vitosol 200-T associé à un ballon Vitocell 100-V de 390 L. Reste à concevoir le circuit d’eau glycolée et d’eau chaude optimal…