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Températures d'août

La météo du mois d’août a été calme : quelques pics de température normaux pour un été, des nuits un peu fraiches par moment, c’est du classique.
Le comportement de la maison a été tout aussi normal, avec des variations de 21 °C à 24 °C, selon le comportement des habitants. Le calme du quartier durant ce mois creux permet bien plus la ventilation nocturne, ce qui se voit sur les courbes de la première quinzaine, alors que ce n’est plus le cas la dernière semaine.

Température août 2013

Le nouvel emplacement de la sonde du sol, plus profonde et mieux isolée de la température de l’air, donne une constance qui pourrait encourager un futur “puits francilien” à eau glycolée…

Températures de juillet

L’été a eu du mal à arriver, mais il est enfin la, et bien la. Le mois de juillet a vu passer un épisode de canicule, moment toujours intéressant à étudier pour vérifier le confort d’été d’une maison passive. Car, il faut le répéter, une maison passive apporte un confort supérieur en hiver, mais aussi en été. Pourtant, nombreux sont ceux qui pensent qu’une maison très isolée devient un four en été, du fait qu’elle ne peut évacuer la chaleur. Encore faudrait-il accepter que si elle ne peut pas l’évacuer, elle se dispense par le même biais de la faire rentrer. Les a priori ont la vie dure…

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. (pour agrandir, cliquez sur l’image) Températures juillet 2013(pour agrandir, cliquez sur l’image)

La première partie du mois est classique : températures estivales, avec une lente montée en température à l’intérieur, lissée par l’inertie, ce qui donne un confort total. La seconde partie est plus intéressante, avec le petit épisode caniculaire, en particulier le 22-23 ou la température nocturne ne permet plus vraiment de refroidissement.

La température intérieure est montée jusqu’à 26°C, alors que la limite prévue est à 25 °C. Pourquoi ? Il faut revenir sur le moyen de limiter la surchauffe d’été. En premier lieu, c’est l’isolation qui compte. Un toit et des murs bien isolés et des vitrages performants (triple partout) empêchent la chaleur extérieure de rentrer, comme elle l’empêche de sortir. Les protections solaires évitent de voir le soleil transformer les vitrages en radiateurs, à l’inverse de l’hiver. Et la ventilation double flux garde la fraicheur interne et rafraichissant l’air extérieur avant qu’il ne soit soufflé dans la maison, surtout si les fenêtres sont fermées. Théoriquement, ça devrait bien marcher et c’est souvent le cas, comme ce 1er août très chaud. Alors ? Il reste les apports internes. Et mi juillet, les enfants en vacances étaient à la maison, plutôt à l’intérieur à faire de l’ordinateur vu qu’il faisait trop chaud dehors. 5 personnes actives à l’intérieur, ça chauffe… Le comble est atteint le matin du 14 juillet, avec un four électrique allumé pendant des heures pour faire cuire des biscuits, au début de la canicule ! Le béton a stocké toute cette énergie, et le manque de ventilation nocturne (à cause de la rue bruyante) a fait le reste.

Il a fallu plus de discipline dans la ventilation matinale et le rafraîchissement de fin de mois pour remettre la maison en état de supporter la prochaine vague de chaleur. Le bâti a fait son travail, mais l’addition de la canicule et d’apports internes trop importants n’a pas permis de limiter à 25 °C. Enfin, à 26 °C, le confort est encore très acceptable, la chaleur n’ayant empêché personne de dormir fenêtres fermées.

Ou bricoler lorsqu’il fait chaud ? Au sous-sol. La capteur dans le sous-sol a enregistré l’ouverture de la fenêtre du local technique, du 17 au 22, l’air chaud extérieur montre bien son influence. Et on peut aussi noter le pic de température du sol le 21, du à la remontée de l’enregistreur pour pouvoir lui refaire son trou.

Températures de juin

Officiellement l’été est arrivé. Il suffit pourtant de regarder les températures pour se rendre compte que c’est encore théorique…

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Températures juin 2013(pour agrandir, cliquez sur l’image)

La température du sous-sol est revenue, pas d’erreur de manipulation cette fois-ci.

La température intérieure est montée jusqu’à 24°C. Il faut dire que nous ne nous préoccupons toujours pas de prévenir la surchauffe, il suffit de laisser les fenêtres ouvertes pour éviter la montée en température. Les fenêtres sont beaucoup restées ouvertes, d’ailleurs. L’inertie de la maison suffit à ne pas ressentir les fluctuations, ce que montre les courbes. Si jamais les températures venaient à vraiment monter, il faudrait changer les habitudes.

On peut apercevoir le lent réchauffement du sol, toujours imbibé d’eau au 1er juillet. Le sous-sol suit… Les plus observateurs peuvent aussi constater la mise en route du by-pass de la VMC au cours de quelques journées, par exemple en continu du 16 au 22 juin. Sauf que l’échangeur reprend son rôle dès que la température monte trop , pour éviter d’insuffler de l’air trop chaud dans la maison. Cool !

Températures d'avril

Ouf, l’hiver est enfin terminé ! Que ce fut long cette année, avec un ensoleillement assez faible !
La saison de chauffe est bien terminée, ce ne sont pas les quelques jours de mauvais temps qui vont obliger à rallumer les petits radiateurs…

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Températures avril 2013 (pour agrandir, cliquez sur l’image)

Plusieurs épisodes intéressants durant ce mois d’avril :

  • la montée en température extérieure jusqu’au 13 avril qui semble n’avoir aucune influence sur l’intérieur. La régulation et l’inertie font son travail,
  • la chaleur du 14 et 17 avril qui occasionnent une lente montée en température intérieure, avec un lissage et un décalage encore du à l’inertie du béton,
  • la même inertie qui explique l’absence de baisse de la température intérieure au retour du froid du 18 au 23
  • une montée en température le 25 et 26 : il faut reprendre nos habitudes de protection contre la surchauffe, si facile à cette époque de l’année. Un peu de protection solaire et d’ouverture des fenêtres ont suffi à revenir à une température intérieure de saison…

Contrairement à la saison de chauffe ou les thermostats régulent finement la température intérieure, c’est maintenant l’inertie et les habitants qui remplacent les systèmes actifs. On voit donc que les variations sont plus importantes, même si elles restent très contenues et jamais désagréables.

Températures de mars

Cette année, le mois de mars a été particulièrement froid et nuageux, avec des épisodes de neige ! C’est loin de l’idéal pour une maison passive qui n’a pas peur du froid quand le soleil est de la partie. Cela donne une saison de chauffe bien plus longue que l’année dernière. En effet, nous pouvons considérer que ce 1er avril ensoleillé sonne enfin l’arrêt du chauffage, que ce soit celui de la maison ou celui de l’eau chaude.

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure.

Températures mars 2013

Vous pouvez voir que la température intérieure reste quasi imperturbable, malgré le temps gris et froid. La fonction première de la maison - nous protéger des intempéries - est assurée avec une grande qualité.

Thermographie avant/après

Nous avons eu l’occasionde faire une rapide thermographie de la maison le 26 février à la tombée du jour (aux environs de 19 h). La thermographie est souvent difficile à interpréter pour un novice, et la comparaison entre des images prises à 3 ans d’écart dans des conditions différentes est un exercice encore plus délicat. Si les images sont parlantes, attention donc à ne pas les interpréter trop strictement. La température intérieure en 2010 était supérieure à celle en 2013, pour assurer un confort équivalent dans une maison aux parois froides.

Suppression du pont thermique mur-plancher haut par l’isolation extérieure :

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Suppression de l’entrée d’air froid au dessus de la porte fenêtre au sud :

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Suppression du pont thermique d’angle par l’isolation extérieure :

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Suppression des multiples ponts thermiques linéaires et ponctuels par l’isolation du toit :

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Suppression d’un énorme pont thermique par l’isolation du toit :

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Suppression d’un défaut d’isolation et d’un pont thermique par isolation continue entre le toit et les murs :

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Il y a beaucoup d’autres exemples de ce genre, la maison avant rénovation ayant collectionné presque tous les cas des ponts thermiques classiques d’une isolation intérieure approximative et la rénovation ayant été conçu pour la rendre passive.

Cependant, il en y en a encore quelques uns, ponctuels et sans grand influence sur le confort ou la consommation :
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On aperçoit une probable fuite d’air apparue après les travaux (qui sera corrigée avant la finition), un léger manque d’isolation du poteau bois et le point faible des vitrages très isolants : les intercalaires.

Vue de l’extérieur, la façade sud reste très froide :

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Surtout comparée à une maison traditionnelle voisine, avec le même orientation et au même moment :

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Températures de février

Un hiver habituel, mais très peu de soleil. Un peu de neige, de gel, mais pas assez de soleil pour un mois de février. La consommation va s’en ressentir. Une maison passive sans soleil, ça consomme plus (moins qu’une BBC, restons correct).

Place aux courbes : La courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure.

Températures de février 2013

La température intérieur est toujours comprise entre 19 et 21 °C, plutôt homogène dans la maison, même dans les pièces ou il n’y a aucun appareil de chauffage.

Nous allons finir par oublier que le confort reste optimal, toujours grâce à l’absence de courant d’air froid (vive la VMC double flux) et aux parois qui restent chaudes (vive la grosse isolation extérieure).

Températures de janvier

Du gel, une arrivée de neige plutôt inhabituelle, l’hiver est toujours la. Mais de la douceur aussi par moment…

Place aux courbes : Températures de janvier 2013 La courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure.

On note une température intérieure plutôt élevée et des variations assez larges, surtout lorsqu’il fait plus froid dehors. Cela reste dans une bande de 2 °C, mais on voit bien l’action du chauffage. Nous verrons que les consommations s’en ressentent…
Le confort reste optimal, toujours grâce à l’absence de courant d’air froid (vive la VMC double flux) et aux parois qui restent chaudes (vive la grosse isolation extérieure).

Température de décembre

L’hiver s’est bien installé, les petits radiateurs fonctionnent de temps à autre pour réguler la température intérieure. Rien de particulier à signaler…

Place aux courbes : Températures décembre 2012 La courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure.

Pas de souci de confort avec une température intérieure minimale qui reste bornée entre 19 et 21 °C. malgré quelques gelées au début du mois.

Température de novembre

Le saison de chauffe a maintenant commencée. Normale, l’allumage des radiateurs est prévu chaque année en novembre. Vous pourrez deviner sur la courbe quand le déclenchement fut réel.

Place aux courbes :

Température novembre 2012 La courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure.

Le confort thermique est toujours optimal, la température intérieure variant peu autour de 20 °C, bien que les gelées soient arrivées. L’homogénéité est toujours appréciable, même s’il fait un peu plus chaud en haut qu’en bas. La température du sous-sol de la maison rejoint celle du sol sur laquelle elle est posée, ce qui fait qu’il fait maintenant “bon” dans le garage.

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