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Températures de juin

Un mois de juin bien estival, les nuits froides qui s’en vont et les températures qui ont bien montées. Une bonne préparation avant d’aborder l’été, malgré les derniers jours maussades.

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Températures juin 2014(pour agrandir, cliquez sur l’image)

Comme le mois précédent, on peut constater la stabilité de la température intérieure autour de 22-23 °C. La régulation se fait en évitant le soleil avec les brise-soleil orientables et en ouvrant les fenêtres. L’inertie fait le reste.

Températures de mai

Un mois de mai plutôt variable, avec des nuits froides et quelques journées chaudes. Nous avons même eu un avant goût d’été entre le 15 et le 20 mai puis un retour du printemps…

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Températures mai 2014(pour agrandir, cliquez sur l’image)

On peut voir l’isolation et l’inertie à l’oeuvre : la température de la maison bouge très peu malgré les fortes variations jour/nuit. Pendant les journées du 20-21-22, la température enregistrée n’a pas bougé d’un dixième de degré pendant des dizaines d’heures ! Comme quoi l’isolation intérieure qui date d’avant la rénovation ne contrarie pas vraiment l’inertie.

Les baisses de températures sont provoquées par l’ouverture des fenêtres, méthode très efficace en cette saison. La ventilation mécanique est réglée dans ce cas en vitesse minimale, car elle est peu utile. Elle n’est cependant jamais éteinte car certaines pièces ventilées n’ont pas de fenêtres ouvrantes et la consommation de la VMC en vitesse minimale est très faible. Les hausses sont dues à l’ensoleillement qui n’est pas toujours contrôlé par l’utilisation des brise-soleil orientables (parce qu’il est facile de faire redescendre la température).

Températures d'avril

Un mois d’avril très constant, avec peu de froideur et pas tant de chaleur. Celui de l’an dernier avait été autrement plus mouvementé…

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Températures mars 2014(pour agrandir, cliquez sur l’image)

Les températures intérieures ont été assez irrégulières : entre un reste de chauffage pour les poussins (qui n’en sont plus) et l’ensoleillement pénétrant de la mi-saison, il a fait bien chaud à l’intérieur pendant la première moitié du mois. En seconde moitié, la maitrise est revenue : plus de couveuse et les brise-soleil ont été mieux mis à contribution. Il fait donc bon dans la maison, ni trop chaud ni trop froid. Exactement ce qu’on peut attendre d’une maison passive !

Températures de mars

Ce mois de mars a été “printanier”, avec un ensoleillement favorable. C’est bien simple : la saison de chauffe s’est terminée dès le début du mois, le soleil étant largement suffisant pour compenser les températures fraiches.

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Températures mars 2014(pour agrandir, cliquez sur l’image)

PoussinLa température intérieure a grimpé, principalement sous l’influence du soleil. Mais mi-mars, une source de chaleur inattendue a participé à cette montée en température : des poussins d’un jour sont arrivés dans la maison, nécessitant l’installation d’une couveuse improvisée. Et une couveuse peu isolée dans une maison passive, c’est plus qu’il n’en faut pour engendrer une surchauffe en cette saison ! Un peu de refroidissement (par ouverture des fenêtres) a été nécessaire…

Pour autant, la consommation d’électricité est restée très raisonnable, tout autre chauffage étant coupé et le les panneaux solaires assurant le chauffage de l’eau. Au final : la consommation en mars 2014 a été la moitié de celle de mars 2013, particulièrement défavorable.

Températures de février

Ce mois de février n’aura pas été très froid, bien moins que l’année dernière, avec quelques jours évoquant le printemps. Le soleil s’est bien montré, ce qui est plus classique en février. Quelle différence avec l’hiver précédent !

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Températures février 2014(pour agrandir, cliquez sur l’image)

Pas grand chose à signaler dans ces courbes. Le confort est toujours optimal, mois après mois. Et cette année ce niveau de confort a été obtenu sans consommation excessive de chauffage.

Températures de janvier

L’année 2014 a commencé avec un mois de janvier bien normal. Températures de fraiches à froides, soleil peu présent : rien d’extraordinaire.

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure.
Températures janvier 2014(pour agrandir, cliquez sur l’image)

La baisse de température intérieure est due à une modification du chauffage : nous avons vendu la plupart des anciens radiateurs électriques à accumulation, devenus inutiles. La puissance de chauffe pour toute la maison a sérieusement baissé pour descendre sous les 1000 W, ce qui s’est avéré légèrement insuffisant. L’ajout d’un petit radiateur récupéré de 500 W a permis de remonter la température, l’objectif étant de maintenir un température d’environ 20 °C.

Températures de novembre

Un mois après l’automne, c’est l’hiver qui est arrivé ! Pas officiellement, mais les températures le suggèrent…
Novembre, c’est aussi le démarrage du chauffage, en théorie (c’est comme ça dans le calcul PHPP) mais aussi en pratique : premier allumage du radiateur électrique de la salle de bain du haut le 15 novembre puis de celui du bas le 18 novembre pour ne pas laisser la température intérieure descendre.

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Température novembre 2013(pour agrandir, cliquez sur l’image)

Il a légèrement gelé plusieurs fois, les températures extérieures sont passées de l’automnal à l’hivernal, obligeant à lancer la période de chauffe.
Comme on peut le voir sur la courbe de température intérieure, nous avons “joué” avec la régulation du chauffage et la stabilisation s’est faite le 26 novembre, calée sur un agréable 20°C, avec un peu plus de chaleur à l’étage . Le soleil ne nous aide plus, la saison étant classiquement pauvre en ensoleillement.

Un phénomène inattendu nous pénalise cette année : le grand chêne au fond du jardin crée un masque solaire pendant un partie de la matinée, du fait qu’il n’a pas toujours pas perdu ses feuilles à la fin novembre.

P.S. les commentaires fonctionnent de nouveau, l’erreur de réglage a été corrigée.

Températures d'octobre

L’automne est arrivé. La brutale baisse de température le 10 octobre l’a bien montré. Mais nous sommes toujours dans le période de mi-saison, période très démonstrative pour les maisons passives.

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure.Température d'octobre 2013(pour agrandir, cliquez sur l’image)

Même s’il a légèrement gelé en fin de mois (dans les zones ventées, pas à l’abri), la température intérieure n’a que peu varié. Le soleil a été suffisamment généreux pour maintenir une bonne température, puisque qu’elle est encore aux environs de 23°C, toujours sans chauffage !

Encore une bonne démonstration de la performance et du confort de la maison passive : la température intérieure est agréable, homogène et stable, uniquement grâce à l’énergie gratuite du soleil.

Températures de septembre

L’été a eu du mal à arriver, mais il se termine plutôt bien. Après un beau pic de chaleur en début de mois, le glissement vers l’automne s’est fait sentir. C’est l’entrée dans la mi-saison, période très démonstrative pour les maisons passives.

Place aux courbes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Température septembre 2013(pour agrandir, cliquez sur l’image) (pour agrandir, cliquez sur l’image)

Les températures extérieures ont fortement variées, ce qui n’est pas le cas de la température intérieure. Le soleil et l’inertie ont suffi à assurer un bon 23°C. Au tout début octobre, le chauffage n’est pas en route : cette étape n’est habituellement franchie qu’en novembre.

On peut noter de nombreux épisodes de “by-pass” du récupérateur de chaleur, jusqu’au 25 ou il s’est bloqué en mode “bypass” pour refroidir la maison.

Ce mois-ci, la démonstration passive est encore complète : la température intérieure est agréable, homogène et stable, uniquement grâce à l’énergie gratuite et abondante du soleil.

Températures 2012-2013

Depuis plus d’un an, les températures détaillées sont publiées chaque mois sur le site. Il est temps de regarder les fluctuations d’un peu plus haut, à l’aide des moyennes quotidiennes : la courbe rouge représente la température extérieure, la courbe bleue la température intérieure. Températures 2012-2013(pour agrandir, cliquez sur l’image)

Des gelées à la canicule, la température intérieure varie de 19°C à 25°C, avec très peu de surchauffe et jamais d’inconfort du au froid. La moyenne sur l’année est de 21,3 °C, pour une moyenne extérieure de 11,4°C. Il n’y a pas assez d’enregistreurs pour indiquer l’homogénéité des températures à l’intérieur ou l’absence de sensation de paroi froide ou chaude. Ce confort explique pourtant pourquoi une température intérieure de 19°C ne semble pas trop froide et pourquoi celle de 25°C ne semble pas trop chaude.

Les courbes principales, celle de la température extérieure (qui est celle enregistrée dans l’air aspiré par la ventilation) et celle de la température intérieure (enregistreur au rez de chaussée) “parlent” d’elles-mêmes. Quelques commentaires sur les courbes secondaires :

  • le “haut” provient d’un enregistreur dans la salle de bain du haut, ce qui ne donne pas une température fiable de celle de l’étage. Pourtant, il est évident à l’usage que l’étage est un peu plus chaud que le rez de chaussée. Rien qui rende la maison inconfortable ou qui génère un courant d’air, mais la chaleur monte, c’est certain.
  • le “sol” provient d’un enregistreur qui était placé 20 cm sous la terre de la cave, elle même à 1,10 m sous le niveau naturel. Depuis quelques semaines, l’enregistreur est descendu à 50 cm sous le sol de la cave et la température ne monte plus autant. Mais on peut voir qu’elle a varié entre 7°C et 17°C, avec une moyenne de 12 °C. Intéressant pour calibrer un éventuel futur échangeur souterrain de type “puits francilien”.
  • le “sous-sol” provient d’un enregistreur placé dans le local technique, pièce ou se situe la ventilation et le chauffe-eau. La température dans le sous-sol semble une moyenne entre la température extérieure et celle du sol. Le sous-sol est hors gel et hors surchauffe. La moyenne de 12°C calculée dans le PHPP par le bureau d’étude est très proche de celle mesurée : 13 °C
  • le “refoulé” est plus difficile à interpréter, car l’enregistreur est dans le tuyau de l’air refoulé, mais pas à la sortie de la VMC. Sa moyenne est 15°C. On peut distinguer sur la courbe des journées presque entières de “by-pass” ou l’échangeur n’est pas utilisé.

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